Ecovolontariat pour la promotion de l’écotourisme
September 2006, Issue 002
1. Ecovolontariat pour la promotion de l’écotourisme
Faire une action d’écovolontariat, c’est apporter son aide à notre organisation dans un but précis. L’écovolontariat est ainsi une sorte de voyage écologique, responsable et solidaire où les volontaires participent à des chantiers ou programmes pour l’environnement, encadrés par des professionnels, en même temps qu’ils profitent de la nature environnante (ex: paysage sauvage, observations d’animaux…).
Généralement, l’écovolontariat se caractérise par une aide à notre organisation locale de promotion de l’écotourisme qui ne demande donc pas mieux que de recevoir quelques effectifs supplémentaires pour développer de petits projets communautaires. Durant leur séjour, les écovolontaires soutiennent les membres des communautés, les chercheurs et les conservateurs de la nature dans leur travail de préservation de la biodiversité et de la culture. Les chantiers d’écovolontariat que nous proposons offrent une expérience particulière. Ils permettent de :
– Rencontrer, échangez et vivre avec les populations locales ;
– Analyser le potentiel touristique d’un site naturel ;
– Participer à la mise en place de circuits écotouristiques (identification de points d’intérêts géographiques, culturels, évènementiels ; information et formation des parties prenantes ; recensement des aménagements nécessaires ; détermination du prix du circuit à l’aide d’une grille ; réalisation de plaquettes) ;
– Former des écoguides à la conduite d’un groupe et d’une visite et à la protection de l’environnement ;
– Sensibiliser les populations aux enjeux de l’écotourisme et à la protection de l’environnement ;
– Monter un projet communautaire et ses modalités de pilotage ;
– Concevoir et expérimenter des fiches d’évaluation des circuits écotouristiques.
C’est l’occasion pour nous de remercier quelques écovolontaires étrangers et nationaux du site de Possotomè : Gérard, Pierre Jean, Nathalie, Lénaïg, Mathilde, Bernice, Victor, pour leur contribution remarquable à l’écodéveloppement, à l’éducation environnementale et à la promotion de l’écotourisme. L’écovolontariat n’exige pas de compétences scientifiques pointues en biologie ou en écologie. Cependant, il nécessite de savoir travailler en équipe, avec des personnes d’origine et de cultures différentes, de parler anglais ou Français et d’être en bonne condition physique.
Pour faire comme eux, visitez notre site web et inscrivez vous ; www.ecobenin.africa-web.org
2. SNAB 2006, les artisans rassurés par le Ministre TOLEBA
« L‘artisanat à l’ère du changement : des groupements mutualistes d’épargne et de crédit aux institutions d’autofinancement plus fortes »
Tel est le thème du Salon National de l’Artisanat du Bénin (SNAB) organisé sous l’égide du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat à travers la Direction Nationale de l’Artisanat (DNA) et avec la collaboration du Centre de Promotion de l’Artisanat (CPA).
A l’ère du « changement », ce salon visait essentiellement à promouvoir les produits de l’artisanat béninois, à développer le génie créateur de l’artisan Béninois, à stimuler la concurrence entre les artisans du Bénin, à développer l’esprit d’entreprise et à sensibiliser les artistes sur l’importance du financement du secteur de l’artisanat.
Le CPA a servi de cadre d’opérationnalisation des stratégies devant permettre de réaliser ces objectifs. En effet, pendant plus de 10 jours, les potentialités artisanales dont regorge le Bénin ont été présentées à travers une exposition vente (plus de 150 stands). Eu égard à la diversité, à la densité et à l’exquise finesse des produits exposés au niveau des 11 branches de l’artisanat Béninois, il ne fait aucun doute que la résolution des problèmes de développement du pays passe indubitablement par l’exploitation judicieuse de l’artisanat. Il paraît donc impérieux de décerner un satisfecit au Ministre de la culture (qui marqua l’évènement de sa présence effective) et au comité d’organisation dont le dévouement a permis de mettre en évidence un fait d’importance majeure et dont la prise en compte est d’une importance vitale pour le « changement » auquel aspire les Béninois : Il s’agit de la capacité des artisans locaux à couvrir l’essentiel des besoins du Bénin et de la sous région.
Remarquons également que le Salon fut admirablement ponctué par des animations culturelles assurées par le Ballet National. A ce niveau, tous les rythmes musicaux, du Téké à l’Agadja en passant par le Zinlin et le tchinkounmin furent magistralement exécutés.
L’organisation, le 28 Août, de la journée de l’artisanat Béninois, vînt couronner le succès manifeste du Salon. A cette occasion, le Ministre de la culture procéda à la remise de prix aux meilleurs artisans des différentes branches suivant les critères d’authenticité, de créativité, d’utilité et d’originalité. Des prix spéciaux furent également décernés.
Face à l’enthousiasme observé et suite à l’insistante demande des artisans, le Ministre décida d’une prolongation de 3 jours afin d’atteindre l’optimum de réalisation des objectifs fixés.
Mieux que toute dissertation littéraire, la restitution des avis recueillis auprès des divers acteurs suffira à éclairer l’opinion publique sur le degré de satisfaction et les attentes exprimées au sujet du SNAB.
M. Epiphane (vendeur de liqueurs fabriquées au Bénin)
« Je reste globalement satisfait du SNAB de cette année et je félicite les autorités à divers niveaux qui y ont contribué. Mes produits ont été bien appréciés et le chiffre d’affaires que j’ai réalisé en 10 jours me permet d’espérer qu’une politique de valorisation de l’artisanat fera en sorte que les Béninois s’intéressent massivement aux productions locales. »
3. Pourquoi une éducation environnementale?
Face aux problèmes environnementaux qui menacent notre planète (dégradation des forêts, désertification, changements climatiques, détérioration de la qualité de l’eau…) il paraît indispensable d’informer et de sensibiliser les individus et les collectivités, à l’importance des liens existants entre l’Homme et le milieu naturel. Dans ce contexte, l’éducation relative à l’environnement constitue une discipline qui permet aux individus d’acquérir les connaissances, les comportements et les compétences pratiques nécessaires pour participer de façon responsable et efficace à la préservation de l’environnement.
Afin de donner une connaissance précise du milieu dans lequel ils vivent, d’un point de vue économique, social et environnemental pour adopter des comportements sains et d’améliorer les conditions de vie, les clubs environnement cadet junior et senior de l’arrondissement de Possotomè ont suivi durant tout le mois d’août 2006 un programme d’éducation environnementale.
L’objectif premier de ces clubs environnementaux est de sensibiliser un échantillon de jeunes scolaires à diverses problématiques environnementales afin qu’ils acquièrent des « gestes verts » visant à préserver l’environnement. Mais cette fois ci, sur demande des jeunes les activités ont été étendues à un public plus large.
Ces jeunes leaders ont pu découvrir leur milieu naturel par l’éveil des sens pour connaître et préserver la diversité biologique qui les entoure. Les animateurs et les écovolontaires de ECO – BENIN en collaboration avec une volontaire du Corps de la paix des USA ont travaillé avec ces jeunes sur les thématiques environnementales qui ont fait l’objet d’activités éducatives ; l’accent a été mis principalement sur la gestion et le traitement des déchets ménagers. A la fin de leur formation, les juniors ont réalisé une exposition et les meilleurs tableaux ont été primés.
4. Renforcement de capacités des ONG membres du réseau GAWA
ECO – BENIN et une vingtaine d’ONGs béninoises actives dans le domaine de la conservation de la biodiversité, membres du forum Biodiversité du Bénin et du réseau GAWA, ont participé du 4 au 6 Août 2006 à Bohicon au Centre-Bénin dans l’enceinte de l’ONG Bénin Nature, à un atelier de renforcement de capacités. En effet, face à l’absence réelle d’une coordination active des ONGs pour faire Le plaidoyer, le lobbying et la collecte d’informations stratégiques, est né GAWA (Green Actors of West Africa) pour aider á concrétiser la coopération entre les acteurs verts de Afrique de l’ouest d’une part et avec le partenaire principal qu’est NC-IUCN d’autre part. Pour ce faire, l’une des priorités majeures de GAWA est Le renforcement des capacités des ONG, pour leur permettre de faire face aux défis naissants relatifs à la conservation de la biodiversité par des actions concrètes et efficaces
ECO-BENIN salue de telles initiatives qui représentent également des creusets de sensibilisation aux principes et à la promotion de l’écotourisme dans la sous-région. Cette formation qui a été identifiée par les membres du réseau et financée par NC-IUCN a porté sur deux thèmes principaux à savoir « le management des ONG intervenant dans le domaine de la nature et la biodiversité (gestion administrative, financières et des ressources humaines, élaborations et gestion de projet, marketing des ONGs, recherche de financement …etc. » et « le processus d’élaboration des plans d’aménagement des forêts tropicales humides (GPS, SIG, constitution de banque de donnée… etc.) ». Pour connaître davantage le Réseau GAWA, veuillez consulter le site web : www.gawa.nu.
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