Les activités des entreprises ont un impact environnemental parfois considérable. Elles représentent une source majeure de prélèvement de ressources naturelles et de rejets dans l’environnement. Comment influencer ces entreprises pour garantir les biens publics mondiaux? C’est l’intérêt de cet atelier qui s’est ouvert ce mardi 26 septembre 2017 dans la salle de conférence de Awale Plage Hotel dans la commune de Grand-Popo. Environ une trentaine de participants prennent part à cette rencontre qui vise à amener les Organisations de la Société Civile participantes du Benin et du Togo à acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour élaborer des stratégies d’engagement des entreprises en vue de transformer les pratiques de ces entreprises afin de valoriser et conserver les biens publics internationaux.
Les industries pétrolières et les usines chimiques ne sont pas les seules à polluer. Toutes les entreprises consomment des matières premières, de l’énergie, de l’eau, utilisent de l’espace, et rejettent des substances plus ou moins nocives et polluantes dans l’environnement, selon des proportions différentes en fonction de leur activité.
Organisée par BEES ONG et l’ONG Eco-Benin dans le cadre du programme « Ressources Partagées, Solutions Communes » avec l’appui de l’IUCN Pays-Bas et la GIZ, cette assise fait suite au « Side event » tenu au Palais des Congrès de Cotonou lors du Forum Africain du Carbone 2017 et constitue une étape importante dans l’instauration du dialogue entre le secteur prive et les OSCs.
L’un des thèmes de communication de la première journée des travaux de cet atelier portait sur l’impact des industries dans les écosystèmes. Trois principaux volets ont été développés : le changement de l’écosystème crée des risques et des opportunités commerciales ; Les entreprises dépendent des écosystèmes et des services écosystémiques. Puis s’en est suivi la présentation d’un panel sur les opportunités et les stratégies à mettre en place pour engager les entreprises dans la conservation des biens publics internationaux, et la discussion dans les groupes sur les pratiques que doivent changer les entreprises.
De nombreuses entreprises ont conscience que leur implication dans la protection et la préservation des ressources naturelles conditionne leur survie à long terme. Les participants attendent beaucoup de cet atelier. Pendant une semaine, ils espèrent acquérir les connaissances nécessaires pour engager le secteur privé dans une démarche de développement durable.