Plantation de palétuviers
trois millions de palétuviers d’ici 2016 au lac Ahémé et autour de la lagune côtière pour une compensation volontaire d’émissions CO2
Pour contribuer à la compensation des émissions de CO2 causées par l’exploitation touristique de la Complexe de zones humides du Sud-Ouest du Bénin (Site Ramsar 1017) tout en assurant le rétablissement des conditions locales de reproduction du poisson pour le bien-être des populations riveraines, la plantation de palétuviers est subordonnée aux activités touristiques. Le palétuvier est choisi à cause de son grand pouvoir d’absorption du CO2 et des études plus approfondies sont menées en 2012 pour confirmer les valeurs de CO2 stockables dans cet écosystème des zones humides du sud afin de monter également un dossier de projet carbone pour étendre la plantation de palétuviers dans les zones humides.
Dans le souci de tenir également compte des empreintes carbone générées par le développement de l’écotourisme autour des Réserves de la Pendjari et du W, une action similaire de compensation a démarré en 2011 avec l’installation de Foyers Améliorés de type Erythréens (FAE). En effet, l’accroissement des populations riveraines des parcs nationaux du Nord Bénin (Parc Pendjari et Parc W), la consommation du bois de chauffage s’est considérablement accrue, aggravant les menaces de désertification et de déforestation d’une région de savane.
L’utilisation de Foyer Amélioré de type Erythréen réduit de 60 à 80% cette consommation excessive de bois de chauffe qui maximisait également la production de gaz à effet de serre. Aussi, la recherche de ce bois en ajoute à la peine des femmes qui devraient parcourir 3 à 5 km par jour, bébé parfois au dos ou dans le ventre dans la zone de la réserve pour s’en procurer, sans oublier les nombreux risques sanitaires liés à l’utilisation de foyers trois pierres.
Chaque foyer amélioré financé participe également à la réduction de la pauvreté car leur réalisation par les artisans locaux constitue une Activité Génératrice de Revenus additionnels. Il s’agit d’un véritable projet de développement durable et d’atténuation des changements climatiques.
trois millions de palétuviers d’ici 2016 au lac Ahémé et autour de la lagune côtière pour une compensation volontaire d’émissions CO2