• Post category:Soutien à l'éducation
  • Dernière modification de la publication :15 septembre 2019

Camps d’enfants environnement tourisme climat

Contexte et justificatif
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Les changements climatiques, de par leurs manifestations et leurs conséquences sur tous les secteurs de développement, constituent une préoccupation majeure à l’échelle planétaire en général et au Bénin en particulier.
Les manifestations des changements climatiques sont de plus en plus visibles au Bénin. En effet, selon le programme d’actions nationales d’adaptations aux changements climatiques du Bénin (PANA 2008) une réduction d’amplitude moyenne des hauteurs totales de pluies de 180mm et ayant atteint 500mm entre 2009 et 2011 est notée dans certaines communes (KOUANDE, Kérou, Péhounco). La déforestation et la dégradation des terres sont des grandes préoccupations environnementales auxquelles se confrontent les écosystèmes du Bénin. Les forêts sont soumises à de fortes pressions anthropiques et tout ceci engendre le bouleversement du climat (durée des saisons non maitrisée) ce qui engendre le bouleversement des calendriers agricoles.
Les zones rurales étant les plus vulnérables du fait de leur dépendance à la nature, du manque d’informations et du fait que ces zones sont pour la plupart isolées, il est urgent d’entreprendre et de mettre en œuvre des projets qui puissent permettre de compenser et de mettre en alerte ces populations.
En plus de tout ceci il faut noter la jeune génération qui est très rarement cibles des projets environnementaux alors que ce sont celles-là même qui sont les plus vulnérables et les plus concernées mais jusque-là sont presque tenues à l’écart des actions en faveur de la protection de l’environnement. Ces générations futures constituent un socle sur lequel nous devons baser pour cette lutte, et imprimer à travers eux un caractère durable dans l’adaptation et les changements de comportements. Il est donc important d’amorcer leur implication dans les changements climatiques et de les préparer et les former aux gestes adaptés aux changements induits par les dérèglements climatiques. Ainsi donc ce serait un pari gagné si les jeunes béninois intègrent déjà dès le primaire les notions de protection de l’environnement et les appliquent dans leur quotidien. Ces actions, en plus de profiter à leur environnement, contribueraient également à leur épanouissement et aiguiser leur sens de responsabilité. La diffusion des bonnes pratiques passera aussi par eux, par une implication des parents par effet boule de neige et de leur communauté dans les actions de préservation de l’environnement.
C’est dans ce cadre que s’inscrit le présent projet dénommé Camps d’Enfants Environnement-Tourisme-Climat (Camps d’Enfants ETC), qui sera mis en œuvre pour sa phase pilote dans les communes de Grand-popo et Bopa au sud du Bénin et les communes de Boukombé et Toucountouna au nord du Bénin. Ce projet rassemble les enjeux liés aux changements climatiques, à l’épanouissement et l’implication des enfants dans le développement du Bénin, ainsi que certains volets tels que les objectifs concernant les taux d’électrification et de réduction du taux d’analphabétisme et certaines activités du WASH.

Principal objectif des camps :
L’objectif global est de promouvoir une sensibilité environnementale et touristique chez les enfants au Bénin à travers des camps Environnement-Tourisme- Climat (ETC).
Les objectifs spécifiques qui en découlent sont :
• Assurer une compréhension et une implication des acteurs locaux et des bénévoles à l’organisation des camps d’enfants ETC
• Susciter une conscience environnementale et une responsabilité climatique chez les participants des camps et les populations locales hôtes
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Activités du projet
a) Organisation et tenue de séances de concertation pour la définition des besoins et des initiatives pilotes adéquates pour chaque zone du projet (WASH, maraîchage et production agro-écologique, compost, reboisement de forêt ou mangrove, construction de foyers améliorés, valorisation de l’artisanat local)
b) Conception des modules de formation et de découverte adaptés aux enfants
c) Organisation et tenue de 2 camps d’enfants ETC annuels de 15 jours (1 au Sud et 1 au Nord) à raison de 40 enfants par camp
d) Mise en œuvre des initiatives pilotes préalablement retenues
e) Découverte des richesses naturelles et culturelles de la zone visitée
f) Sensibilisation sur les bonnes pratiques environnementales
g) Participation à des émissions radiophoniques et télévisées sur les expériences acquises lors des camps d’enfants ETC
h) Organisation de témoignages et retours d’expérience par les enfants ayant participé aux camps ETC
i) Séances d’information avec les autorités communales sur les succès et les expériences acquises durant les camps d’enfants ETC
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Résultat attendu
80 enfants ont participé à 2 camps d’enfants ETC chaque année et 4 initiatives ont été réalisées par camp
L’organisation et la tenue de camps ETC permettront à 80 enfants, soit 40 du Nord et 40 du Sud, de participer chaque année aux actions de protection environnementale. Les 2 camps sont échelonnés sur l’année (Avril et Août), ce qui permet au deuxième groupe de faire une restitution à leurs camarades sur l’évolution des initiatives pilotes lancées lors de leur venue. Cela favorise également le développement de liens d’amitiés puisque certains enfants sont amenés à se revoir, et la poursuite de voyages personnels par la suite. Au cours de chaque camp ETC, 4 initiatives pilotes sont lancées : elles seront adaptées aux besoins locaux et au milieu, et couvriront une gamme d’activités assez variées (WASH, maraîchage et production agro-écologique, compost, reboisement de forêt ou mangrove, construction de foyers améliorés, valorisation de l’artisanat local).

Travail et utilité des éco-volontaires
Les éco-volontaires seront mis à contribution pour une multitude d’activités concourant à l’atteinte des objectifs du projet. Ils assureront :
• L’assistance de l’équipe du projet dans ses interventions sur le terrain ;
• L’encadrement des enfants pour la mise en œuvre des différentes activités du camp (WASH, maraîchage et production agro-écologique, compost, reboisement de forêt ou mangrove, construction de foyers améliorés, valorisation de l’artisanat local)
• La sensibilisation et la formation des populations actrices des pressions sur les ressources existant afin de réduire/limiter les ponctions sur ces ressources
Types d’appuis souhaités
Les différents appuis souhaités sont relatifs à la sensibilisation :
• la sensibilisation à la protection de l’environnement et aux enjeux climatiques;
• la sensibilisation à l’assainissement du cadre de vie et à l’hygiène (formation sur la gestion des déchets) ;
• Apprentissage de la mise en place de pépinières et techniques agro-écologiques;
• Traitement des plantes contre les insectes de façon biologique ;
• Apprentissage pour la culture des tomates, des oignions, des carottes, des choux, des haricots verts, des pommes de terre et des piments ;
• Recensement et documentation des points d’intérêts naturels, culturels, évènementiels ;
• Information – formation de ces parties prenantes ;
• Conduite d’un groupe et d’une visite touristique ;
• Communication : réalisation et impression de plaquettes commerciales ;

Qualités nécessaires pour tous ces projets :
– Bonne aptitude à la communication
– Travailleur et persévérant
– Accepter de travailler en zones humides ou sub-arides
– Bonne adaptation au milieu villageois avec un minimum de confort

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Tarif de participation

2 premières semaines: 850 euro (pension complète et chambre double)
Par semaine supplémentaire: 250 euro (pension complète et chambre double)

Période des camps

15 au 30 mars 2018
1er au 30 Août 2018

Zones géographiques du projet

• Zone Nord
Les habitations à étages de l’Atacora ou tatas somba sont éparpillées à la fois sur la montagne et dans les plaines sur une superficie d’au moins 400 kilomètres carrés. La chaîne de l’Atacora avec 700 mètres d’altitude en moyenne représente le château d’eau d’où coulent les grands fleuves du Bénin. Ce trait physique explique non seulement le caractère très accidenté du relief, mais aussi l’insuffisance des terres cultivables qui de surcroît, dégradées par l’érosion, les rendent infertiles et inaptes aux cultures.
La végétation caractéristique est la savane arborée, arbustive et herbacée dominée par les espèces ligneuses comme le Néré, le karité, le baobab, le faux acajou, le tamarinier, le kapokier, le caïlcédrat et le rônier. Les forêts tropicales qui existaient ont été détruites et il ne reste que quelques bosquets qui abritent les fétiches ou qui sont des sanctuaires conservés, et des forêts galeries en voie de disparition. Au niveau de la faune, on trouve quelques biches, des singes, des lapins, des reptiles, de petits rongeurs, et une diversité d’oiseaux.
La zone est très arrosée (1400mm d’eau par an). Les plus fortes quantités d’eau sont enregistrées au cours des mois d’août et de septembre. La température moyenne est d’environ 27°C avec des variations de 17°C à 42°C pendant l’harmattan.
Comme cultures agricoles, on note la culture des tubercules et des plantes à racine (igname, manioc et patate douce), des céréales (mil, maïs, fonio, sorgho) et des légumineuses (haricot et voandzou).

• Zone Sud
Le projet se développe dans les communes de Grand-Popo et Bopa au Sud du Bénin. La commune de Grand-Popo est située à l’extrême Sud-Ouest du Bénin et se présente comme une carotte de terre entre l’océan et le fleuve Mono. Elle fait partie d’un ensemble qui jouit d’un climat subéquatorial de type Guinéen caractérisé par quatre (04) saisons plus ou moins marquées dont deux (02) pluvieuses et deux (02) sèches.
La hauteur annuelle moyenne de pluies est de l’ordre de 900 mm à Grand Popo avec des minima à 730 mm et des maxima à 1 145 mm. Du fait de l’influence maritime, les températures se caractérisent par des variations (diurne et annuelle) peu marquées. Les écarts thermiques annuels, en général très atténués sont de l’ordre de 2°c à 6°c environ. Les températures maximales les plus élevées sont relevées en mars (34°c) tandis que les températures les plus basses sont observées en Août (23°c). L’humidité relative est forte et varie entre 70% et 90% du fait de la proximité de la mer.
La végétation est dominée par une formation herbacée, des espèces lacustres plus ou moins denses tels que les palétuviers (Avicenia et Rhizophora), les joncacées, les graminées etc.
Les peuples Xwla, Pédah et Mina sont les occupants de la commune de Grand-Popo

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